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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 10:13
  _Kenya 2oo5...






Sortir des sentier battus, ce n'est pas donné à tous le monde et cela ne peut pas se faire sans être un peu accompagné et quelque peu protègé...











    
      La dépouille d'une antilope de Thompson (Eudorcas thomsoni) est repérée du 4X4, à quelques mêtres de la piste. Visiblement aucune blessure. Le soleil tapait fort, il était 11h du matin...






    






     L'herbe et courte, une vingtaine de centimètres tout au plus. Poussée par la curiosité, Typhaine, ma fille, s'en approche... Il n'y a pas de risques, elle est bien accompagnée.








  














 Un très beau mâle, une trentaine de kilos...































      Merci à Renaud Fulconis de l'association Awely pour cette photo.























     Les quelques marques rouges sur le cou, juste sous la tête, nous donnent quelques indices sur les causes de sa mort. Pourtant il n'y a rien autour, il nous faut regarder plus loin.






















     Les quelques traces, autour de l'antilope, confirment nos doutes quant à la raison du décès. Un couloir nu se dessine et serpente dans la végétation, le prédateur était caché là.























     L'équipe découvre enfin le coupable, il est caché dans une herbe plus haute à 5 à 6 mêtres de sa proie; de nombreux petits buissons le protège un peu du soleil et de la vue.









     Tous le monde en profite pour faire des images...






















L'oeil du coupable.











    












Sa tête bien camouflée...































      À peine visible, Il est pourtant bien là, dans la végétation.
      L'antilope n'avait aucune chance de pouvoir le repérer et l'éviter...

















































          L'herbe donne une idée de la circonférence du python, il devait mesurer plus de 4 m.

      Le Python natalensis (la sous-espèce natalensis a été élevée au rang d'espèce en 1999 grâce aux travaux de Broadley Donald) s'était éloigné de 5 à 6 mètres pour se  réfugier dans les herbes hautes afin de se protéger de la chaleur du soleil et y attendre la fraîcheur du crépuscule pour retourner ingérer sa proie au risque qu'un charognard la découvre avant... Sortis de le mitrailler de photos, nous ne l'avons pas plus dérangé. Il est toutefois intéressant de noter que l'espèce P. natalensis est reconnue plus calme que P. sebae. Les photos de la tête ont été faites à environ 70 cm, le python n'a manifesté son mécontentement qu'en soufflant fortement et n'a jamais cherché à mordre.





     Le lendemain, l'équipe au complet est retournée sur place. La proie et le python avaient disparu. Il nous a fallu une petite demi-heure pour retrouver le Python natalensis, il s'était éloigné de son terrain de chasse de près de 30 mètres pour se rapprocher de son point d'eau.











 
      Naturellement, il avait ingéré sa proie. Vu la taille de cette dernière, le python avait dû y passer une bonne partie de la nuit. La peau de ses mâchoires était encore toute déformée et distendue par l'effort qu'il avait  fourni pour avaler l'antilope.

     En palpant les flancs de l'animal, on pouvait sentir les ondulations des cornes de l'antilope.



















      La peau de ses flancs entre les écailles est bien visible tellement elle est distendue.


































Après une nouvelle série de photos, nous l'avons laissé à ses longs mois de digestion...



Pour terminer, je veux remercier Michel, Jean-Marc, Renaud, Youyou et Momo de Bellafric expeditions et les Rangers du KWS de Nakuru, sans qui nous n'aurions jamais pu vivre et voir cela...







http://www.bellafricexpeditions.com/




http://www.kws.org/nakuru.html




http://www.awely.org/









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commentaires

D
je te reconnais là!!!
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A
<br /> Voici doncle fameux mangeur d'antilope!<br /> Encore plus impressionnant en photo!<br /> <br /> <br />
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